+++ À travers trois EP (Non mais oui 1 et 2 et Tropi-Cléa) et l’album, Retiens mon désir (2016), Cléa Vincent s’est affirmée comme porte-étendard d’une scène french pop renouvelée. Volontaire, spontanée, indissociable de son clavier, cette touche-à-tout avant-gardiste joue depuis aussi longtemps que le conservatoire s’en souvienne. Avec ses textes faussement légers, francs et inspirés, ses mélodies aux accroches imparables et ses clips singuliers, elle a planté un décor néoromantique original, un univers dansant et sensuel qu’elle a déjà emmené sur les scènes des quatre coins du monde. Dans l’œuvre de Cléa Vincent se bouscule l’influence des accompagnateurs de ses oreilles d’enfant : Julien Clerc, Michel Berger bien sûr ou encore Alain Souchon, une école de chanson française nuancée avec la découverte, plus tard, de Sébastien Tellier, Connan Mockassin ou Philippe Katerine. L’auteure-compositrice déploie une gaité communicative et une immédiateté qui lui confèrent une signature toute particulière, distillant depuis plusieurs années des tubes (« Retiens mon désir », « J’m’y attendais pas », « Château perdu »…) qui incitent à la suivre les yeux fermés sur sa piste de danse.+++

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