+++ Tantôt calme, tantôt agitée, de l’eau a coulé depuis ses débuts en solo avec Songs from Electric Sky, en 2006. Depuis, H-Burns a publié un beau corpus d’albums où se croisent folk acoustique et rock électrique, ambition minimaliste et lyrisme maîtrisé. Ce qui semble parfaitement condensé dans ce neuvième album studio, Sunset Park.
La pochette en dit déjà long. Peinte par Gilles Marrey à la demande de H-Burns, elle représente la plage Pacific City, située dans l’Oregon. Étrangement – ou pas – elle évoque la célèbre toile Caspar David Friedrich, Le voyageur contemplant une mer de nuages. Et baigne dans une lumière crépusculaire dont le musicien nous rappelle la définition : « lumière incertaine juste après le coucher de soleil ». Bon résumé de Sunset Park, disque de rupture(s) aussi bien affectives qu’artistiques. L’esthétique, elle, reste fidèle au parcours d’H-Burns. Qui est allé sur les traces de road trips d’antan…+++